S'engager

Dans les rangs évangéliques français, il était naguère beaucoup question d’implantation par essaimage, c’est-à-dire de création d’Églises-filles par un groupe de chrétiens issu d’une Église-mère se lançant dans un nouveau projet à proximité géographique de celle-ci. Cette méthode, louable en tant que telle et bien adaptée à certaines situations urbaines, n’a en réalité porté que peu de résultats tangibles et durables. Désormais il est évident que l’essaimage ne peut plus être considéré comme la méthode d’implantation de nouvelles Églises. Au mieux, cela reste une méthode parmi d’autres. Rappelons ici que l’essentiel n’est pas la méthode applicable urbi et orbi, mais le principe de reproduction et de multiplication.

Si le choix de la méthode d’implantation garde son importance, il existe aujourd’hui auprès des spécialistes de l’implantation d’Églises un large consensus pour mettre davantage que dans le passé l’accent sur les ministères, c’est-à-dire les personnes que le Seigneur a équipé pour conduire une implantation. Ceci nous semble pertinent et biblique. En évoquant l’ancienne insistance sur la méthode et la valorisation de l’équipe, Colin Godwin de Belgique constate comme nous, avec un brin d'humour : « La meilleure équipe d’implantation ne pourrait pas fonctionner sans un vrai leader, mais un vrai implanteur est capable de réussir une implantation même avec une mauvaise équipe », et de conclure « Que nos stratégies d’implantation reflètent donc cette réalité ! ».

Nous avons besoin plus que jamais de favoriser l’appel, la formation, l’envoi et le soutien d’implanteurs bi-vocationnels (bénévoles ou à temps partiel) et d’implanteurs à plein-temps. Des serviteurs de Dieu ayant la vision et la capacité de conduire des projets de création d’Églises avec le soutien d’une union d'Églises, d’un réseau régional de plusieurs Églises ou d’une Église-mère.

Le CNEF, en proposant la vision 1 pour 10 000, s'engage - par le biais de sa commission d'implantation d'Églises nouvelles - concrètement à côté des organismes de formation théologique dans l'élargissement des programmes de formation des futurs implanteurs (voir présentation CFRi).

Et si chaque Église locale existante relevait le défi de prier pour des vocations et pour trouver en son sein dans les 5 à 7 années à venir au moins un homme et une femme qui se laisseront former pour devenir implanteur ou équipier dans une nouvelle implantation d'Église ?



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